Aller au cirque aujourd’hui provoque toujours une certaine mélancolie ; assister à ces numéros aussi connus que modernisés prolonge en effet l’existence d’une forme de divertissement pratiquement révolue, celle appartenant jadis […]
L’histoire est simple : des brigands ayant dérobé 250 kilos d’or partagent avec une artiste une planque surplombant une mer d’azur. Lorsque des invités inattendus débarquent, dont deux flics bien déterminés […]
The Great Wall représente le recoupage de deux éléments aussi distincts que différents, puisqu’il rappelle à quel point il existe actuellement un besoin de héros vertueux, aux valeurs irréprochables, et combien les racines des récents États-Unis sont peu profondes. Bien qu’il soit présenté comme étant irlandais et que le récit se déroule à une époque précolombienne, le personnage incarné par Matt Damon semble pourtant être un Américain issu de la Conquête de l’Ouest.
Dans Hell or High Water, Mackenzie et le scénariste Taylor Sheridan (Sicario, 2015) mettent à mal les repères génériques du western en les adaptant au contexte économique actuel.
Après le succès de A Hard Day, projeté en 2014 à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, Kim Seong-hun (que nous avons par ailleurs eu la chance d’interviewer) présentait son […]
En remplissant efficacement son cahier des charges tout en mettant à nu le squelette des blockbusters d’action, Jason Bourne frise l’expérimental et engendre une véritable fascination.
Une épopée humaine aussi superficielle qu’universelle, où les enjeux tristement contemporains (l’appât consumériste) côtoient la dimension quasi homérique à travers laquelle Steve Jobs définit son sujet.
Huis clos survitaminé et corrosif, Mi Gran Noche permet à Àlex de la Iglesia de dynamiter la société espagnole contemporaine à travers le spectre de la télévision et tout son petit monde.
A Nightmare on Elm Street représente un cas particulier dans l’utilisation des conventions oniriques au cinéma. Wes Craven a en effet construit son long-métrage en jonglant constamment entre les deux mondes – les deux diégèses – afin de brouiller au mieux les repères du spectateur et de renforcer les effets des scènes horrifiques, dont le rapport avec le public sert de fondement même au genre.
La boxe a depuis longtemps inspiré de nombreux réalisateurs à mettre en scène ce sport de combat au cinéma. À l’occasion de la sortie en salles de Southpaw (Antoine Fuqua, 2015), il nous semblait intéressant de mettre en perspective quelques œuvres ayant marqué ce sous-genre du film sportif.