
3615 Code Père Noël : interliminalité noëllique
Film articulé autour de tensions contradictoires, 3615 Code Père Noël réorganise les règles du film d’horreur hivernal pour mieux traiter son sujet réel : le parcours initiatique de son protagoniste.
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« What a fitting end to your life’s pursuits. You’re about to become a permanent addition to this archaeological find. Who knows? In a thousand years, even you may be worth something. »
― Indiana Jones
Film articulé autour de tensions contradictoires, 3615 Code Père Noël réorganise les règles du film d’horreur hivernal pour mieux traiter son sujet réel : le parcours initiatique de son protagoniste.
Ravenous est une illustration détonante du cannibalisme, une réflexion caustique sur l’héroïsme et l’Histoire américaine.
En 1959, la Toho célébrait son 1000e film avec l’épopée fondatrice du shintoïsme, un tour de force technique spectaculaire.
Plus de 50 ans après Le Président d’Henri Verneuil, la France doit réellement choisir son Europe, mais le peut-elle vraiment ?
Exhumer un film de science-fiction comme celui-ci amène à se poser la question de la souveraineté des peuples à l’âge de l’Union européenne.
Météore, à l’obscurité de plus en plus fameuse, Frownland générera immédiatement des réactions tranchées, hostiles au besoin.
Malgré toutes les précautions stylistiques d’une industrie devant se conformer à des objectifs idéologiques communistes, Snegurochka demeure l’une des expressions folkloriques les plus enivrantes du cinéma pour enfants.
Network était une dystopie cauchemardesque, une caricature grotesque du néolibéralisme et de l’avilissement par les médias. Le film n’a pourtant jamais résonner si pertinemment…
Loin d’entreprendre la négation de l’idée révolutionnaire avec Zvenigora, Dovzhenko lui donnait au contraire une ampleur sans précédent sur le plan culturel.
Sorte d’enfant terrible de JFK d’Oliver Stone, May 6th mélange les événements et personnages réels ou fictifs pour mieux tisser une intrigue englobant toutes les strates de la société néerlandaise, et pour en explorer l’ensemble des maux du moment.
Avec The Great Conqueror’s Concubine, ambitieux biopic de trois heures en deux parties, Stephen Shin propose de relire le futur de la Chine et surtout de Hong Kong à la lumière d’une réinterprétation de leur passé commun.
Wai Ka-Fai propose que le salut de ses compatriotes et des figures romanesques qui peuplent sa patrie se retrouve dans une cohérence culturelle associée à des valeurs dépassant l’artificialité des désirs matérialistes régissant la vie hongkongaise.
États-Unis, 1933. La situation est désespérée. Le crash boursier de 1929 a initié la Grande dépression, plongeant le pays dans des taux de chômage et de pauvreté alarmants. Dans certains […]
Cette France interdite a beau exister dans la vie des quelques affranchis filmés, le métrage la transforme en courant souterrain englobant le pays entier, formant une alternative aux conventions sociétales et plongeant la France dans un monde plus primal. Ce monde, c’est celui du libertinage, de la déviance et du paganisme ; un monde où l’héritage culturel promeut l’exploration de nouveaux horizons, où le patrimoine du Moyen Âge se fait lieu des violences sado-masochistes, et où la religion n’est plus qu’un vague écho des rituels de magie noire hantant les campagnes reculées.
Plus qu’oublié, Lord of East China Sea est un grand biopic schizophrène, pris entre deux courants interprétatifs conflictuels, en plein cœur d’une opposition qui scellera la représentation d’une ancienne cité mythique chinoise au sein du cinéma sinophone.