
Seul sur Mars, tous dans l’espace ?
Avec Seul sur Mars, Ridley Scott choisit d’abandonner quelque peu l’aspect psychologique du concept pour se concentrer sur les possibilités ludiques qu’il offre
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Avec Seul sur Mars, Ridley Scott choisit d’abandonner quelque peu l’aspect psychologique du concept pour se concentrer sur les possibilités ludiques qu’il offre
Qu’arrive-t-il quand un cinéaste hongkongais de catégorie III se réapproprie un thriller noir d’Henri-Georges Clouzot ? Hex incarne toute les possibilités d’un cinéma aux antipodes du classicisme formel brillant des Diaboliques. Deux visions radicalement différentes et pourtant complémentaires d’un même sujet et du 7e art.
Wai Ka-Fai propose que le salut de ses compatriotes et des figures romanesques qui peuplent sa patrie se retrouve dans une cohérence culturelle associée à des valeurs dépassant l’artificialité des désirs matérialistes régissant la vie hongkongaise.
Guillermo del Toro ravive la mémoire d’un genre grandiose qui savait en dire long sur les conflits multidimensionnels parcourant son époque. La porte est enfin réouverte. Espérons que certains oseront la franchir.
Le voyage dans le temps demeure un outil science-fictionnel qui fascine pour deux raisons principales : il implique des questionnements logiques et philosophiques contre-intuitifs, et permet aux conteurs ambitieux de transformer leurs récits en propositions métanarratives invitant leur public à se servir de leurs outils culturels pour sonder la structure même des histoires.
États-Unis, 1933. La situation est désespérée. Le crash boursier de 1929 a initié la Grande dépression, plongeant le pays dans des taux de chômage et de pauvreté alarmants. Dans certains […]
Cette France interdite a beau exister dans la vie des quelques affranchis filmés, le métrage la transforme en courant souterrain englobant le pays entier, formant une alternative aux conventions sociétales et plongeant la France dans un monde plus primal. Ce monde, c’est celui du libertinage, de la déviance et du paganisme ; un monde où l’héritage culturel promeut l’exploration de nouveaux horizons, où le patrimoine du Moyen Âge se fait lieu des violences sado-masochistes, et où la religion n’est plus qu’un vague écho des rituels de magie noire hantant les campagnes reculées.
Plus qu’oublié, Lord of East China Sea est un grand biopic schizophrène, pris entre deux courants interprétatifs conflictuels, en plein cœur d’une opposition qui scellera la représentation d’une ancienne cité mythique chinoise au sein du cinéma sinophone.
Peut-être est-ce là que l’expression cinématographique des désirs nécrophiles est capable de sublimer les représentations plus culturellement acceptables de la sphère sexuelle : à travers elle, il est possible de pousser l’expérience humaine vers ses derniers retranchements.