« J’ai vu six films de Douglas Sirk. Parmi eux, il y avait les plus beaux du monde. » (Rainer Werner Fassbinder) Tous les autres s’appellent Ali (1974) est sa relecture personnelle de Tout ce que le ciel permet (1955), du cinéaste, d’origine Allemande lui aussi, qu’il admirait tant.
Kiss Me Deadly et Twilight’s Last Gleaming impressionnent autant par leur facture que par leur portée analytique et, plus de trente ans après la mort de leur réalisateur, conservent toujours la même pertinence et la même violence latente, prête à exploser au grand jour, comme une bombe incontrôlable.
À l’occasion de la sortie de l’adaptation du roman The Martian (Seul sur Mars) d’Andy Weir par Ridley Scott, nous avons décidé de revenir sur quelques œuvres ayant marqué, pour des raisons historiques, techniques ou artistiques, la représentation cinématographique de cette planète.
Avec Seul sur Mars, Ridley Scott choisit d’abandonner quelque peu l’aspect psychologique du concept pour se concentrer sur les possibilités ludiques qu’il offre
Qu’arrive-t-il quand un cinéaste hongkongais de catégorie III se réapproprie un thriller noir d’Henri-Georges Clouzot ? Hex incarne toute les possibilités d’un cinéma aux antipodes du classicisme formel brillant des Diaboliques. Deux visions radicalement différentes et pourtant complémentaires d’un même sujet et du 7e art.
Wai Ka-Fai propose que le salut de ses compatriotes et des figures romanesques qui peuplent sa patrie se retrouve dans une cohérence culturelle associée à des valeurs dépassant l’artificialité des désirs matérialistes régissant la vie hongkongaise.
Huis clos survitaminé et corrosif, Mi Gran Noche permet à Àlex de la Iglesia de dynamiter la société espagnole contemporaine à travers le spectre de la télévision et tout son petit monde.
Guillermo del Toro ravive la mémoire d’un genre grandiose qui savait en dire long sur les conflits multidimensionnels parcourant son époque. La porte est enfin réouverte. Espérons que certains oseront la franchir.
Le voyage dans le temps demeure un outil science-fictionnel qui fascine pour deux raisons principales : il implique des questionnements logiques et philosophiques contre-intuitifs, et permet aux conteurs ambitieux de transformer leurs récits en propositions métanarratives invitant leur public à se servir de leurs outils culturels pour sonder la structure même des histoires.
États-Unis, 1933. La situation est désespérée. Le crash boursier de 1929 a initié la Grande dépression, plongeant le pays dans des taux de chômage et de pauvreté alarmants. Dans certains […]
S’ils se sont rabibochés depuis, la perspective d’un remake de son Bad Lieutenant (1992) par Werner Herzog n’a pas vraiment ravi Abel Ferrara. Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans (2009) est aussi anarchiquement enjoué que l’original n’était tourmenté. L’un et l’autre se complètent d’une singulière façon.
Le Dos Rouge dresse un état des lieux, passionnant pour qui s’intéresse à l’envers du décor, de l’art de vivre de ceux qui maintiennent la création vivante.
Il y a des films qui vous emportent instantanément, qui vous prennent aux tripes et ne vous lâchent plus. Sicario est de ceux-là. Dès son ouverture, saisissante, le nouveau film de Denis Villeneuve fascine.
La différence entre Park Chan-wook et Spike Lee ? Celle qui sépare, entre deux types énervés, un nihiliste confus d’un rageur à même d’articuler les raisons de sa colère.
Pour Jaco van Dormael, il était pratiquement impossible de faire pire que Mr. Nobody. Avec ce nouveau film, le cinéaste ne parvient toutefois pas à faire mieux.