
The Survivalist et la puissance de l’épure
Dans le futur indéterminé d’une Irlande post-apocalyptique, un homme isolé s’efforce de survivre au jour le jour dans un potager auto-suffisant au cœur de la forêt. Son quotidien est bouleversé […]
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« Je réclame le droit à la polémique ! Et de mon point de vue, je continuerai à l’appliquer. Mais c’est vrai qu’il y en a de moins en moins, parce que justement il y a de moins en moins d’esprit critique. On baigne dans une sorte de fadeur médiatique, un consensus où tout le monde dit du bien d’à peu près tout le monde, et où l’on fait de la promotion plus que de la critique…» ― Michel Ciment
Dans le futur indéterminé d’une Irlande post-apocalyptique, un homme isolé s’efforce de survivre au jour le jour dans un potager auto-suffisant au cœur de la forêt. Son quotidien est bouleversé […]
Ne parvenant pas à raconter quoi que ce soit ni à dégager du sens de son récit, Iñárritu transforme ce qui aurait pu donner lieu à une grande œuvre en vulgaire démonstration.
Portlandia n’apporte guère de nouvelles encourageantes de l’état de santé de la contre-culture. Elle en offre de bien meilleures de celui de la comédie authentique.
Une épopée humaine aussi superficielle qu’universelle, où les enjeux tristement contemporains (l’appât consumériste) côtoient la dimension quasi homérique à travers laquelle Steve Jobs définit son sujet.
Pour être tout à fait franc, nous ne pensions pas écrire sur Le Réveil de la force. Pas à tout prix du moins. Peut-être parce que nous commencions à être […]
Au sommet de la pyramide de ces esprits malins trône sans doute Krampus, qui opère ici un retour en force dans la culture populaire suite à une résurrection progressive commencée il y a quelques années.
Avec Seul sur Mars, Ridley Scott choisit d’abandonner quelque peu l’aspect psychologique du concept pour se concentrer sur les possibilités ludiques qu’il offre
Huis clos survitaminé et corrosif, Mi Gran Noche permet à Àlex de la Iglesia de dynamiter la société espagnole contemporaine à travers le spectre de la télévision et tout son petit monde.
Guillermo del Toro ravive la mémoire d’un genre grandiose qui savait en dire long sur les conflits multidimensionnels parcourant son époque. La porte est enfin réouverte. Espérons que certains oseront la franchir.
Le Dos Rouge dresse un état des lieux, passionnant pour qui s’intéresse à l’envers du décor, de l’art de vivre de ceux qui maintiennent la création vivante.
Il y a des films qui vous emportent instantanément, qui vous prennent aux tripes et ne vous lâchent plus. Sicario est de ceux-là. Dès son ouverture, saisissante, le nouveau film de Denis Villeneuve fascine.
Pour Jaco van Dormael, il était pratiquement impossible de faire pire que Mr. Nobody. Avec ce nouveau film, le cinéaste ne parvient toutefois pas à faire mieux.
Au-delà du simple « j’aime » / « j’aime pas », essayons donc de faire l’effort de remonter le cours des sources d’inspirations du réalisateur afin comprendre son projet.
À mi-chemin entre le drame social et le vigilante, Dheepan s’avère être une très bonne surprise pour le spectateur que la complaisance et la démonstration pompière de Un prophète et De rouille et d’os avaient refroidi. Moins démonstratif et plus intimiste, le septième film de Jacques Audiard renoue avec la simplicité narrative de Sur mes lèvres tout en traitant, une fois encore, l’hybridité entre sentimentalisme et brutalité instinctive.